Les Trésors de Thessalonique
Parmi les immanquables en Grèce, Thessalonique est une des villes les plus dynamiques de Grèce, à la fois axée sur son patrimoine historique et sur les influences culturelles contemporaines. La deuxième cité du pays en nombre d’habitants se visite tout d’abord par ses monuments les plus emblématiques, un passage essentiel pour comprendre le riche passé de la région. La Tour Blanche est le symbole de Thessalonique, elle abrite un musée retraçant l’histoire de la ville, et il ne faut pas manquer la terrasse de la tour qui offre une vue sur toute la ville et le Golfe Thermaïque. Le Musée archéologique de Thessalonique a été fondé dès 1912 afin de mettre en valeur les nombreuses découvertes de la région. Le musée renferme l’une des plus importantes collections archéologiques grecques et a été entièrement rénové au début des années 2000. La Rotonde est un bâtiment paléochrétien classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle tire son nom de son architecture circulaire unique en Grèce. A travers le temps, elle a été utilisée comme mausolée, temple païen, mosquée, église, et enfin musée.
Merveilles byzantines classées au patrimoine mondial de l’Unesco
Parmi les immanquables en Grèce,plus de dix églises byzantines de la ville sont classées au patrimoine mondial de l’Unesco, notamment l’Eglise de Saint Dimitri, patron de Thessalonique, dont les mosaïques, l’architecture et les reliques font la renommée. D’autres monuments comme l’église Sainte Sophie, l’église de l’Acheiropoiètos ou encore les Bains byzantins appartiennent au patrimoine mondial de l’Unesco au titre de Monuments paléochrétiens et Byzantins de Thessalonique. Ano Poli, la Ville Haute, est un quartier singulier de Thessalonique. Sur les hauteurs de la ville, cet ancien quartier turc dispose d’un charme pittoresque. Rues pavées résidentielles, peu de circulation, c’est un lieu idéal pour une promenade. Les maisons ont été restaurées en respectant le style ottoman d’origine : murs colorés, balcons en bois, cours fleuries. Des « kafeneion » (cafés et bistrots typiques) permettent de faire une pause pendant la journée.. Sur 5 km, la Promenade du front de mer de Thessalonique a été restaurée en 2013 offrant aux Saloniciens la possibilité de se promener au bord de l’eau à pied ou à vélo. S’y trouvent jardins, cafés, vendeurs de sucreries, et la fameuse statue des Parapluies de Yorgos Zogopoulos. Point de rendez-vous et symbole de la ville, cette œuvre publique est appréciée des amateurs de photos. La Promenade est parfaite pour admirer le coucher de soleil sur la Thermaïque et le mont Olympe.
A travers les marchés et le quartier du port
Le marché central de Thessalonique est l’un des marchés les plus vivants en Grèce, son ambiance « bazar » rappelle son passé byzanthin. Composé de plusieurs marchés reliés entre eux par des ruelles anciennes, le plus connu est le marché Modiano, du nom du grand père de l’auteur nobélisé. Après avoir fini leurs courses, les locaux ont l’habitude de se retrouver dans les petites tavernes traditionnelles pour boire un verre de tsipouro accompagné de mezzés frais. La scène culinaire locale est traditionnelle et multiculturelle. Les chefs des grands restaurants se réapproprient les recettes traditionnelles pour les adapter de manière créative et personnelle. Le port de Thessalonique abrite de nombreux cafés et restaurants. On y découvre le musée du cinéma de Thessalonique et le musée de la Photographie. Thessalonique est connue pour sa vie nocturne qui ne manque pas de diversité : restaurants, bars, boîtes de nuit, salles de concert. Ville traditionnellement musicale, Thessalonique a vu naître de nombreux musiciens connus dans tout le pays. Cette tradition musicale perdure aujourd’hui grâce à plusieurs festivals pour lesquels les spectateurs se déplacent de tout le pays comme Street Mode ou Reworks. En 2000 a été inauguré le Palais de la Musique de Thessalonique dédié à la musique classique, aux ballets aux les opéras, à l’architecture moderne et la vue imprenable sur la mer. Sans aucun doute, il fait partie des immanquables en Grèce !
Les merveilles de Delphes
Le coeur de la Grèce et les mythiques sites antiques
Pour les Grecs anciens, Delphes était le centre de la Terre, un lieu considéré comme un point de convergence spirituel pour tous les Grecs. La ville abritait de nombreux sanctuaires et l’oracle le plus prestigieux de toute la Grèce antique. C’est là que la Pythie, la grande prêtresse, prodiguait les conseils divins du dieu Apollon aux mortels qui venaient chercher une prophétie. Outre les Grecs, l’oracle était également visité par des dirigeants et des dignitaires étrangers désireux de connaître la volonté d’Apollon sur des affaires d’État importantes. Les sites archéologiques que l’on visite témoignent de ce riche passé symbolique et font partie des immanquables en Grèce. Le site archéologique de Delphes comprend deux sanctuaires, dédiés à Apollon et à Athéna, et d’autres bâtiments, principalement destinés aux sports. Les visiteurs arrivant d’Athènes rencontraient d’abord le sanctuaire d’Athéna Pronaia – c’est-à-dire Athéna qui se trouve devant le temple d’Apollon. À l’extérieur de ses murs s’étendait la colonie de Delphes. À l’intérieur des murs se trouvait le célèbre Tholos, le symbole actuel de Delphes, et les vestiges de trois temples dédiés à la déesse. Les deux premiers temples ont été construits en tuf au même endroit. Ils datent du milieu du septième siècle et d’environ 500 avant Jésus-Christ. Le troisième temple, en calcaire, a été construit à l’extrémité ouest du sanctuaire après le tremblement de terre de 373 avant JC. La visite de Delphes peut se poursuivre par la découverte de la ville moderne ou pour la poursuite du voyage vers le Péloponnèse.
Les secrets du Péloponnèse
A l’ouest d’Athènes, la région regorge de lieux peu connus, de plages sublimes et de petits villages aux traditions ancestrales
A deux heures de Delphes en voiture, on aborde le Péloponnèse par le nord avec une étape à Patras, la grande ville de la région. Connue pour ses universités et sa vie étudiante, Patras est une agréable destination culturelle. On y découvre la vieille ville, ses rues pavées, ses grandes demeures néoclassiques colorées, témoins du passé glorieux de la ville ainsi que le château médiéval, construit dans la seconde moitié du VIe siècle après J.-C. sur les ruines de l’ancienne Acropole. À l’ouest de l’Acropole, dans la « Ano Poli » (ville haute), on découvre l’Odeum romain de Patras, qui a en fait été construit plus tôt que l’Odeum d’Athènes (Herodion 160 AD). Aux alentours on visite la zone archéologique où sont exposées des mosaïques, des sarcophages et d’autres découvertes antiques. Avant de quitter la ville, on ne manque pas le phare afin de profiter d’un panorama à couper le souffle sur le port. Le voyage peut se poursuivre par Sparte, la ville antique est appréciée pour ses rues arborées, ses grandes places, des bâtiments néoclassiques et de beaux hôtels, parfumés par les oliviers, les orangers et les citronniers de la vallée voisine de la rivière Eurotas. On y visite le musée archéologique de Sparte. Ses expositions couvrent une période extrêmement longue (du néolithique à la fin de l’époque romaine) ainsi que la galerie d’art Koumantarios. Autour de Sparte, il est possible de faire une excursion sur les flancs du mont Taygète et d’explorer les villages de Ksirokampi, Koumousta et Anavryti avec leurs maisons traditionnelles en pierre et leurs vieilles fontaines en pierre. À Ksirokampi, on découvre l’église d’Agios Nikonas avec ses fresques du XIVe siècle. On poursuit le voyage par l’époustouflante ville-tour de Monemvasia, ce village mystique construit en pierre, niché au bord d’un grand rocher en bord de mer. La forteresse, surnommée le « Gibraltar de l’Orient », a été occupée par les Byzantins, les Croisés, les Vénitiens et les Ottomans.
Epidaure et les plages.
Le théâtre antique d’Epidaure est un des joyaux de la Grèce, et fait partie des immanquables en Grèce. Des spectacles musicaux y ont lieu en été. On peut poursuivre par Nisi, une petite péninsule qui s’avance dans la mer et découvrir les plages de Palaia Epidavros. On y découvre les vestiges de l’ancienne Acropole et des remparts romains, les ruines d’un palais et de maisons, les colonnes de style dorique d’un temple et les restes de tombes mycéniennes, avec le golfe Saronique en toile de fond.
S’informer
Office National Hellénique du Tourisme
3 Avenue de l’Opéra – 75 001 Paris
Tel : 01 42 60 65 75
E.mail : ingo@ot-grece.fr