N° 1 mondial du tourisme et leader sur le marché français, le groupe TUI est très conscient des effets de l’activité touristique sur les populations locales et de l’impact bénéfique qu’elle peut avoir. D’ou la création en 2011 de la TUI Care Foundation. Sa mission ? Renforcer l’impact positif du secteur touristique sur la vie quotidienne des habitants dans le monde. Très active, la fondation agit concrètement sur le terrain, notamment au Maroc. Elle soutient des organismes locaux et s’investit dans le développement durable. Education, formation, protection de l’environnement… elle pilote une trentaine de projets dans 25 destinations. Le comportement environnemental et social ayant un réel impact sur les choix des vacanciers, les clients TUI sont informés et impliqués dans ces actions. Nous nous sommes rendus au Maroc pour découvrir concrètement le travail de la fondation à Agadir et Marrakech.
A Agadir, un hôtel club exemplaire en matière de développement durable
Au bout d’une longue plage de sable, le Robinson Club Agadir est un très bel hôtel de style marocain. Sa formule ? Du tout inclus haut de gamme au sein de 12 hectares de jardins. Le potager bio fournit les restaurants. Une pompe traite l’eau de mer. Les eaux usées sont recyclées. Plusieurs panneaux solaires ont été installés sur le toit. La visite des coulisses de ces installations rencontre un vif succès auprès des clients. Dans l’hôtel, on croise de jeunes élèves de la Robinson’s Hotel School qui passent de poste en poste. Au Centre de Formation par Apprentissage, les étudiants marocains apprennent les métiers de l’hôtellerie avec six modules : réception, cuisine, entretien, spa, restauration, technologie et des cours de langues. La réputation de l’école est telle que ces jeunes sont sûrs d’obtenir leur diplôme et de trouver un travail au Maroc ou en Europe.
Robinson dispose de plusieurs hôtels aux Canaries, en Italie, aux Maldives et fait partie du groupe Tui
A Marrakech, Pikala Bikes développe le vélo pour tous
A Marrakech, on voit depuis peu des touristes à vélo. L’association Pikala Bikes, fondée par la hollandaise Cantal Bakker, veut mettre ce mode de déplacement au cœur de la ville. Elle organise entre autres des tours dans la médina pour les touristes. Cette jeune femme dynamique venue en vacances au Maroc avec son vélo fait vite sensation : blonde, étrangère et se déplaçant seule sur sa bicyclette (un mode de transport mal vu car synonyme de pauvreté), elle suscite moult réactions positives. Ayant été formatrice de vélo auprès de réfugiés en Europe, elle est convaincue des bénéfices : gain de temps, d’argent, autonomie, joie… Marrakech, très polluée par la circulation, est une ville plate idéale pour le vélo. Pikala Bikes suscite l’enthousiasme de la population et reçoit de multiples soutiens, dont celui très actif de la fondation TUI. Les objectifs de l’association ? 90 jeunes marocains formés et employés comme guides et mécaniciens, des artisans locaux sollicités pour customiser les vélos, des touristes découvrant les merveilles de la ville autrement.